Voici un extrait d'un discours d'avril 2004 :
Le cœur d’une mère
Julie B. Beck
Première conseillère dans la présidence des Jeunes Filles
Je me trouvais récemment dans un parc où j’ai rencontré un groupe de femmes qui avaient un « cœur de mère ».
C’étaient des femmes jeunes qui respectaient leurs alliances. Elles étaient brillantes et avaient obtenu des diplômes importants dans des universités réputées. Ce soir-là, elles consacraient leurs dons considérables à planifier le repas et à échanger des idées concernant la tenue de la maison. Elles enseignaient à des petits de deux ans à être gentils les uns envers les autres. Elles calmaient des bébés, embrassaient des genoux contusionnés et séchaient des larmes. J’ai demandé à l’une de ces mères comment elle arrivait à transférer ses talents si joyeusement au rôle de mère. Elle a répondu : « Je sais qui je suis, et je sais ce que je suis censée faire. Le reste suit ». Cette jeune mère édifiera la foi et la personnalité de la génération montante grâce à une succession de prières en famille, de sessions d’étude des Écritures, de li-vres lus à haute voix, de chants et de repas en famille. Elle est engagée dans une grande œuvre. Elle sait que « les enfants sont un héritage de l’Éternel » et qu’heureuse est la femme qui en a rempli son carquois ! » (Psaumes 127:3, 5, paraphrase de la version du roi Jacques). Elle sait que l’influence maternelle juste, consciencieuse, persistante, journalière est beaucoup plus durable, beaucoup plus puissante, beaucoup plus active que n’importe quelle position ou institution terrestre inventée par l’homme. Elle sait que, si elle en est digne, elle a le potentiel de recevoir la même bénédiction que Rebecca autrefois, c’est-à-dire de devenir « des milliers de myriades » (Genèse 24:60).
Que la maternité vienne tôt ou tard, qu’elles aient la bénédiction d’avoir « un plein carquois » d’enfants dans la mortalité ou non, qu’elles soient célibataires, mariées ou qu’elles doivent assumer seules les responsabilités familiales, les femmes qui respectent leurs alliances avec un cœur de mère savent que, dans les saints temples, elles seront dotées du pouvoir d’en haut (voir D&A 38:32) et, qu’avec cette dotation, elles recevront les bénédictions promises ; elles « les ont vues et saluées de loin » (Hébreux 11:13).
Chaque jeune fille, chaque femme qui contracte des alliances sacrées et les respecte peut avoir un « cœur de mère ». Il n’y a pas de limites à ce que peut accomplir une femme qui a un « cœur de mère ». Des femmes justes ont changé le cours de l’histoire et continueront à le faire, et leur influence s’étendra et croîtra de façon exponentielle au cours des éternités. Combien je suis reconnaissante au Seigneur d’avoir confié aux femmes la mission divine de la maternité ! Comme notre mère, Ève, je me « réjouis » (voir Moïse 5:11) de connaître ces choses. Au nom de Jésus-Christ. Amen
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