Inonder le monde par notre Vertu et nos valeurs

Cela fait quelques temps que, comme beaucoup d'entre vous, je suis "choquée" par les images, les films et autres ventant l'immoralité sous toutes ses formes. Je suis aussi membre de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Ici je ne parle pas au nom de l'Eglise, les opinions et les messages sont personnels, mais je ne peux pas ignorer ma foi au Seigneur Jésus-Christ. J'ai fait ce Blog tout simplement parce que je ressens que si l'immoralité inonde le Monde, même si nous ne sommes que de petites gouttes d'eau nous pouvons "inonder" le Monde par notre Vertu et nos valeurs. Je n'ai aucune prétention si ce n'est de donner du courage aux Mamans qui essaient jour après jour de protéger leurs enfants, petits enfants...

La vertu

La vertu

mardi 24 février 2015

Voici quelques extraits d'un magnifique discours de Patricia T. Holland, l'épouse de Jeffrey R. Holland, lorsqu'elle était première conseillère dans la présidence générale des Jeunes Filles, le texte complet se trouve dans le L'Etoile de mars 1988, page 33-35  :







"Si j'étais à la place de Satan et que je voulais détruire une société, je pense que je lancerais une attaque massive contre les femmes. Je les garderai dans une confusion et dans un trouble tels qu'elles ne pourraient jamais trouver la force apaisante et la sérénité pour lesquelles elles ont toujours été connues"


"Nous devons avoir le courage d'être imparfaites tout en nous efforçant d'atteindre la perfection. Nous ne devons pas laisser notre culpabilité, les livres féministes, les invités des débats télévisés ou la culture des média nous donner intentionnellement une fausse image de ce qui est bon ou plutôt ce qui ne l'est pas. Dans notre recherche obsédante de notre identité et de l'estime de nous-mêmes, nous pouvons devenir distraites au point de croire vraiment pouvoir les trouver dans une silhouette parfaite, un diplôme universitaire, un statut professionnel ou même un succès absolu dans notre rôle de mère. Cependant, dans une quête si tournée vers l'extérieur, nous pouvons être éloignées de notre véritable moi intérieur éternel. Nous nous inquiétons souvent tant de plaire aux autres et paraître que nous perdons notre caractère unique, l'acceptation entière et détendue de nous-mêmes en tant qu'individu de valeur. Nous sommes si effrayées et nous nous sentons si peu en sécurité que nous ne pouvons pas être généreuses envers la diversité et l'individualité, et même envers les problèmes de notre prochain. Trop de femmes affligées par ces anxiétés regardent, désemparées, leur vie se défaire du noyau central qui la soutient. trop de femmes sont comme un bateau en mer qui n'a ni voile, ni gouvernail "flottant et emporté à tout vent" (voir Éphésiens 4:14) jusqu'à ce que de plus en plus d'entre nous aient véritablement un terrible mal de mer"



"Je crois que nous pouvons trouver un cap sûr et l'apaisement de l'âme en nous détournant des préoccupations physiques, des accomplissements des super-femmes et des concours de popularité sans fin et en retournant plutôt à l'intégrité de notre âme, à cette unité en notre être qui équilibre la diversité exigeante et inévitable de la vie.


Anne Morrow Lindbergh est une femme qui n'est pas de notre confession et dont j'aime les écrits. Elle a fait le commentaire suivant sur le désespoir et le tourment général de la femme de notre époque :

"Les féministes n'ont pas regardé...assez loin dans l'avenir, elles n'ont proposé aucune règle de conduite. Pour elles, il suffisait d'exiger des droits....Et [ainsi] la femme cherche encore aujourd'hui. Nous sommes conscientes de notre faim et de nos besoins, mais nous ignorons toujours ce qui les satisfera. Avec nos réserves de temps libre, nous sommes plus à même d'épuiser nos élans créatifs que de les renouveler. Notre arrosoir [à la main], nous essayons....d'irriguer un champ[au lieu] d'arroser un jardin. nous nous jetons aveuglément dans les comités et les causes. Ne sachant comment nourrir l'esprit, nous essayons d'étouffer ses demandes par des distractions. Au lieu de calmer le centre, l'axe de la roue, nous ajoutons à notre vie des activités secondaires, qui ont tendance à nous éloigner [encore plus maintenant] de l'équilibre.

"Dans cette génération, nous avons gagné dans le domaine mécanique, mais en ce qui concerne le spirituel nous avons....perdu."

Sans tenir compte de la période, elle a ajouté  "[pour les femmes], le problème est [toujours] de trouver comment nourrir l'âme"  (Gift from the Sea, New York : Panthéon Books, p 51-52)


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 Anne Morrow Lindbergh était l'épouse de Charles Lindbergh  pionnier américain de l'aviation. Surnommé "l'aigle solitaire", il entre dans la légende en devenant le premier pilote à relier, sans escale et en solitaire, New-York à Paris entre le 20 et le 21 mars 1927 en 33 heres et 30 minutes, à bord de son avion "Spirit of Saint Louis".

Elle était elle même pilote d'avion. Ils ont eu  6 enfants dont le premier a été enlevé et tué après une demande de rançon, à l'âge de 2 ans.





Son livre "Solitude face à la Mer" est d'une grande richesse.

Puis-je simplement ajouté que ces textes : celui de Patricia Holland date de 27 ans et celui d'Anne Morrow Lindbergh  d'il y a 60 ans.....

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